top of page
  • Facebook Social Icon
  • Instagram
  • X
  • SoundCloud Social Icon

Les fils qui nous relient : un roman qui mêle histoire et filiation Parution du nouveau roman d’Emmanuel Cortez

  • Writer: The Culture News
    The Culture News
  • Oct 13
  • 2 min read

Trente et un ans après le génocide des Tutsis, Emmanuel Cortez publie Les fils qui nous relient, un roman sensible et humaniste où l’intime devient le miroir de l’Histoire. En mêlant tragédie, destin et renaissance, l’auteur signe un texte fort sur la transmission, la résilience et les liens invisibles qui unissent les êtres au-delà du temps et des frontières.

ree

Dans ce récit inspiré de faits réels, l’auteur suit le parcours de Marie-Ange, jeune paysanne tutsie ayant échappé aux massacres de 1994. Réfugiée dans un camp tenu par des légionnaires français, elle y rencontre Enguerrand, un lieutenant venu d’un autre monde. De leur union naît Jean-Jacques, enfant métis, fils de la guerre, dont la vie devient la métaphore d’une humanité blessée cherchant à se reconstruire. De Kigali à Paris, le roman explore les thèmes du déracinement, de la filiation et de la quête d’identité.


« J’ai voulu donner voix à une génération marquée par le génocide, en racontant la fuite, la survie, mais surtout la reconstruction », explique Emmanuel Cortez. Loin d’un récit historique ou d’un simple drame, Les fils qui nous relient s’impose comme une fresque romanesque sur les traces du passé et les chemins de la mémoire.


Pour le plus grand bonheur des lecteurs, Emmanuel Cortez écrit avec pudeur et fluidité et questionne la force des attaches familiales, culturelles, spirituelles ainsi que la manière dont les êtres tentent de recoudre les blessures de leur histoire. En filigrane, il évoque aussi le rôle de la littérature : celui de relier les vivants, de faire entendre les voix oubliées et de rendre visible ce que la mémoire pourrait effacer.


Les fils qui nous relient s’inscrit dans une tradition littéraire qui unit émotion et engagement, aux côtés d’auteurs comme Gaël Faye ou Scholastique Mukasonga. Mais la démarche de Cortez, plus universelle, dépasse la seule mémoire rwandaise : elle célèbre la capacité de l’être humain à renaître, à aimer encore, malgré tout.


Un roman bouleversant, écrit avec pudeur et justesse, où chaque mot sonne juste. Parce que, comme le rappelle son auteur, « les fils de l’humanité ne se rompent jamais ».


 
 
 
Follow Us
  • Facebook Basic Square
  • Instagram
  • X
  • Pinterest Social Icon
  • LinkedIn Social Icon
  • YouTube Social  Icon
bottom of page